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Nolwenn BROD

Des tonalités affectives
Ce stage permettra d’appréhender de manière sensible une fraction de territoire, au cœur de la ville d’Arles ou de ses alentours.  

Il s’agira dans un premier temps d’arpenter un espace et de l’explorer au contact de l’autre. À partir d’échanges individuels avec Nolwenn Brod et d’un partage constant de point vue avec le groupe, l’enjeu sera d'identifier des envies et de préciser une intention pour s’engager alors dans la réalisation d’une courte série. 
Cinq journées denses qui permettront d’approfondir sa vision d’un lieu, son approche, tout en prenant en compte le temps imparti, les circonstances, en cherchant à avancer, à créer du lien, du sens, étape par étape. 

Un processus qui s’appuiera également sur l’expérience, la sensibilité, les travaux passés et le rapport que chacune et chacun entretient avec la photographie.
Au fil des jours, c’est un univers personnel qui s’affirmera, une distance, un équilibre qui se précisera et des tonalités affectives qui guideront des choix.

Une part importante du travail se portera sur l’editing et la mise en chromie des images. Voir, retenir, écarter, rapprocher, tisser ensemble des images, pour petit à petit, construire un corpus et travailler à sa présentation au mur.
Les journées se dérouleront par groupe afin d’alterner séances individuelles et discussions collectives sur la série en cours. Des références, la découverte de travaux d’auteurs et d’autrices pourront, si nécessaire, enrichir ou orienter les démarches personnelles.


NOLWENN BROD

Née en 1987, Nolwenn Brod est une artiste française basée à Paris. Membre de l’agence Vu depuis 2016, représentée par la galerie VU’ depuis 2014.

C’est une photographie phénoménologique que Nolwenn Brod construit, de celle qui place au cœur du processus créatif, l’expérience de la rencontre. Tout a commencé en Irlande sur les traces de son père (Va-t’en me perdre où tu voudras, 2015 – Poursuite Editions) puis dans des villes au passé industriel ou portuaires, touchées par la guerre : Lodz, Varsovie, Gdansk en Pologne, Beyrouth au Liban et plus récemment Brest en Bretagne.

Il est souvent question de la représentation d’un combat intérieur, d’un duel, des formes créées par les forces en conflit. Chaque portrait, chaque affaire individuelle, est nécessaire ; les corps photographiques font société. L’observation minutieuse des gestes signifiants du quotidien, la micro-sensation, le micro-événement, la labilité de l’instant présent entre les êtres et leur ontologie nourrissent son travail. Avec, sur, sous, à travers, seraient autant de conjonctions pour appréhender le milieu et les habitants dans et avec lesquels elle est amenée à travailler.
Les projets sont souvent nourris de compagnonnages littéraires : le structuralisme de la rue de Witold Gombrowicz l’accompagne en Pologne lors de la réalisation du Temps de l’immaturité (2018-21, en cours) ; en Creuse, sur les lignes de Gilles Deleuze, elle compose les photographies de La Ritournelle (2015-16) ; plus récemment, Jean-Luc Nancy, Charles S.Peirce ou encore Tanguy Viel inspirent Les Hautes solitudes à Brest (2021-22 en cours).

Elle développe ses projets dans le cadre de résidences de création en France et en Europe où elle mêle photographie et vidéo ; et répond en parallèle à des commandes pour la presse et les institutions.

Ses œuvres sont régulièrement exposées en France et en Europe et font partie des collections de la Bnf, du Musée Nicéphore Niépce, du Musée de Bretagne, de la Villa Noailles, la collection Agnès b, du fonds d’entre- prise Neuflize OBC, des artothèques et collections privées.

Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages,"Va-t’en me perdre où tu voudras", avec un poème d’Amaury da Cunha, (Poursuite Editions, 2015) ; "Les Dahlias" accompagné d'un texte de Marcelline Delbecq (Éditions Sur la crête, 2023) ; "L’usage du terrain - Vitry" (2023). En 2025, un nouveau livre sera publié, "Le temps de l'immaturité" (Éditions Lamaindone, 2025).
Valable du 21 juillet
au 25 juillet 2025
5 jours - Tarif en autofinancement 2025 
820,00€
- +
Ajouter à mon panier

Des tonalités affectives

Valable du 21 juillet
au 25 juillet 2025
5 jours - Tarif en autofinancement 2025 
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Ce stage permettra d’appréhender de manière sensible une fraction de territoire, au cœur de la ville d’Arles ou de ses alentours.  

Il s’agira dans un premier temps d’arpenter un espace et de l’explorer au contact de l’autre. À partir d’échanges individuels avec Nolwenn Brod et d’un partage constant de point vue avec le groupe, l’enjeu sera d'identifier des envies et de préciser une intention pour s’engager alors dans la réalisation d’une courte série. 
Cinq journées denses qui permettront d’approfondir sa vision d’un lieu, son approche, tout en prenant en compte le temps imparti, les circonstances, en cherchant à avancer, à créer du lien, du sens, étape par étape. 

Un processus qui s’appuiera également sur l’expérience, la sensibilité, les travaux passés et le rapport que chacune et chacun entretient avec la photographie.
Au fil des jours, c’est un univers personnel qui s’affirmera, une distance, un équilibre qui se précisera et des tonalités affectives qui guideront des choix.

Une part importante du travail se portera sur l’editing et la mise en chromie des images. Voir, retenir, écarter, rapprocher, tisser ensemble des images, pour petit à petit, construire un corpus et travailler à sa présentation au mur.
Les journées se dérouleront par groupe afin d’alterner séances individuelles et discussions collectives sur la série en cours. Des références, la découverte de travaux d’auteurs et d’autrices pourront, si nécessaire, enrichir ou orienter les démarches personnelles.


NOLWENN BROD

Née en 1987, Nolwenn Brod est une artiste française basée à Paris. Membre de l’agence Vu depuis 2016, représentée par la galerie VU’ depuis 2014.

C’est une photographie phénoménologique que Nolwenn Brod construit, de celle qui place au cœur du processus créatif, l’expérience de la rencontre. Tout a commencé en Irlande sur les traces de son père (Va-t’en me perdre où tu voudras, 2015 – Poursuite Editions) puis dans des villes au passé industriel ou portuaires, touchées par la guerre : Lodz, Varsovie, Gdansk en Pologne, Beyrouth au Liban et plus récemment Brest en Bretagne.

Il est souvent question de la représentation d’un combat intérieur, d’un duel, des formes créées par les forces en conflit. Chaque portrait, chaque affaire individuelle, est nécessaire ; les corps photographiques font société. L’observation minutieuse des gestes signifiants du quotidien, la micro-sensation, le micro-événement, la labilité de l’instant présent entre les êtres et leur ontologie nourrissent son travail. Avec, sur, sous, à travers, seraient autant de conjonctions pour appréhender le milieu et les habitants dans et avec lesquels elle est amenée à travailler.
Les projets sont souvent nourris de compagnonnages littéraires : le structuralisme de la rue de Witold Gombrowicz l’accompagne en Pologne lors de la réalisation du Temps de l’immaturité (2018-21, en cours) ; en Creuse, sur les lignes de Gilles Deleuze, elle compose les photographies de La Ritournelle (2015-16) ; plus récemment, Jean-Luc Nancy, Charles S.Peirce ou encore Tanguy Viel inspirent Les Hautes solitudes à Brest (2021-22 en cours).

Elle développe ses projets dans le cadre de résidences de création en France et en Europe où elle mêle photographie et vidéo ; et répond en parallèle à des commandes pour la presse et les institutions.

Ses œuvres sont régulièrement exposées en France et en Europe et font partie des collections de la Bnf, du Musée Nicéphore Niépce, du Musée de Bretagne, de la Villa Noailles, la collection Agnès b, du fonds d’entre- prise Neuflize OBC, des artothèques et collections privées.

Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages,"Va-t’en me perdre où tu voudras", avec un poème d’Amaury da Cunha, (Poursuite Editions, 2015) ; "Les Dahlias" accompagné d'un texte de Marcelline Delbecq (Éditions Sur la crête, 2023) ; "L’usage du terrain - Vitry" (2023). En 2025, un nouveau livre sera publié, "Le temps de l'immaturité" (Éditions Lamaindone, 2025).


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